GALERIE LISE CORMERY
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GALERIE LISE CORMERY

PARIS, France

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Semaine Galeries Parisiennes 2023

PARIS 22 novembre 2023 au 2 décembre 2023

Présentation
Galerie Lise Cormery Semaine Galeries Parisiennes 2023

La Galerie Lise Cormery ouvre sa collection d’estampes et de dessins au public à la date de Thanksgiving, le 23 novembre jusqu’au 3 décembre 2023 à la galerie et sur le site d’Artsper.
La Chambre Syndicale de l’Estampe Dessin Tableau, CSEDT, fondée en 1919, réunit ses Galeristes Professionnels et Experts de l’Estampe et du Dessin chaque fin d’année lors de la Semaine des Galeries Parisiennes.
En 2023 vous êtes invités au Vernissage commun de Thanksgiving le jeudi 23 novembre par les experts des galeries professionnelles Arenthon, Baudoin Lebon, Nathalie Béreau, Christian Collin, Lise Cormery, Documents 15, Grillon, Coin des Arts, Galerie Lelong, Martinez D, Namy-Caulier, Sagot Le Garrec, Saphir, Xavier Seydoux.
La Galerie Lise Cormery est fondée en 1944 par le sculpteur Philippe Scrive pour ses amis Artistes de l’Ecole de Paris d’Après-Guerre et le designer Boris Tabacoff. Lise Cormery y présentera, les lithographies de Salvador Dali (1904-1989), Cantiques des Cantiques du Roi Salomon, ‘The Voice of my Beloved’ ‘La voix du bienaimé’, ‘Tes Yeux sont des Colombes’. Ainsi que Le christ de Saint Jean de la Croix, L’ange de Port Ligat, Saint Georges et le Dragon, et dans la série des Montres Molles, la ‘Persistance de la Mémoire’.
L’exposition des sérigraphies de Joze CIUHA (1924-2015) par le maître d’art Fallani de Venise (1934-2014) les sérigraphies marouflées au velours et la feuille d’or de Ciuha par le Maître d’art de Venise Fallani.
Les estampes et dessins d’artistes internationaux de l’Ecole de Paris d’Après-Guerre (1945-1999) sont présentés sur Artsper.

Comme on peut le voir sur Artsper les différentes techniques résumées ci-dessous et les différentes nationalités permettent à la créativité des artistes internationaux de donner libre cours à leur imagination et d'inventer un univers qui leur est personnel.
Les différentes biographies écrites par la galerie sur ARTSPER permettent de situer la recherche spécifique de chaque artiste, qu'il soit lettriste comme SCAPAGNA, abstrait ou géométrique comme MOON SHIN, figuratif, folklorique ou mystique comme Joze CIUHA, ou historique comme Rops, Laurencin, Leonor Fini, etc.

« L’art de l’Estampe et ses techniques, par Lise Cormery
L’estampe est un terme général pour désigner le résultat d’une impression permettant le report d’un graphisme sur un support souple, en général le papier, en plusieurs exemplaires, d’où la notion d’œuvre originale et multiple apparemment contradictoire.
L’estampe originale est ainsi datée, numérotée et signée. Plus le nombre d’exemplaires est limité plus la qualité de l’œuvre est respectée.

Lithographie
On utilise une pierre calcaire, matrice (plaque) à plat, au grain fin, préalablement mouillée et sur laquelle on dessine à l’encre grasse en acidulant le reste de la pierre pour le rendre hydrophile, l’impression de l’encre ne se dépose que sur les parties grasses, on joue sur la répulsion entre l’huile et l’eau. Ce procédé est à l’origine de la technique simplifiée de l’offset.
Sérigraphie
Dérivée du pochoir, elle permet de reproduire un dessin ou une peinture au moyen d'un tissu spécial (soie, nylon) tendu dans un cadre. Une partie du tissu est obturée par un vernis sauf sur les surfaces correspondant au dessin à imprimer. La matrice (plaque) est à plat.
Taille d’épargne
Lorsque les surfaces imprimantes ont en saillie, il s’agit de « taille d’épargne » puisque ces surfaces sont épargnées et l’on creuse les parties de la plaque situés autour. On utilise essentiellement le bois mais aussi le linoléum et le plastique. Gravure avec matrice (plaque) en relief.
Bois de fil
Si la plaque de bois est coupée dans le sens des fibres et du tronc de l’arbre, il s’agit du bois de fil, c’est sous cette forme que la gravure est née en Chine au Ve siècle et a gagné l’Occident au XVe siècle, on l’appelait alors xylographie. Ce procédé serait à l’origine de la typographie, gravure avec matrice (plaque) en relief.
Bois de bout
Si la plaque de bois est coupée perpendiculairement au tronc de l’arbre, il s’agit de bois de bout. En taille d’épargne, le graveur est un créateur de blanc. Gravure avec matrice (plaque) en relief.
Bois gravé
Il s’agit du plus ancien procédé de l'estampe, utilisé en Chine et en Orient dès le Ve siècle cette technique n’apparait en Occident qu’un millénaire plus tard. Le bois est utilisé comme la matière de la gravure en relief, dite taille d'épargne. Dans le Bois gravé, on distingue le bois gravé, dit aussi bois de fil, le fil étant parallèle à la surface de la planche, et la gravure sur bois, dite aussi bois de bout ou bois debout car le fil est perpendiculaire à la surface de la planche. Les parties réservées du bloc de bois retiennent l'encre. Le graveur dégage le trait à l'aide d'une pointe, un genre de canif monté sur un manche cylindrique, les creux sont ensuite évidés avec des fermoirs, qui sont des petits ciseaux, et avec des gouges de différentes dimensions. Mrs Jean Lodge, maître graveur crée des bois gravés de petites tailles ou un bois gravé monumental d’exception aux Olympiades des Arts de Paris.
Taille douce
En taille douce, le graveur est un créateur de noir. Lorsque les surfaces imprimantes sont en creux, il s’agit de « taille douce », à l’inverse de la taille d’épargne, on creuse les surfaces imprimantes ; à l’impression, pour aller chercher l’encre au fond des sillons formés, on doit utiliser une forte pression qui laisse une trace sous forme d’une cuvette caractéristique. Ce procédé est à l’origine de l’héliogravure. Gravure avec matrice (plaque en relief).
Le burin
On utilise cet outil, qui est une lame métallique enfoncée dans un manche de bois et de l’autre côté, taillée en biseau et très affûtée, en le poussant d’une main pour creuser un sillon, l’autre main tourne la plaque de métal placée sur un coussin mobile. On obtient un trait net et puissant.
La pointe sèche
On utilise une pointe en acier aiguisée, à section parfaitement conique, on tient l’outil perpendiculairement à la plaque qui est fixe et on grave un trait en tous sens ; on crée des barbes en saillie par rapport à la plaque et le trait présente des irrégularités. A l’impression, les barbes retiennent l’encre et forment un halo le long du trait. On obtient des noirs violents et des parties claires nuancées. La pointe sèche donne un aspect d’aquarelle ou de fusain.
La manière noire ou Mezzotint
Le grand Maître était Mario AVATI, qui de son vivant avait plusieurs volumes de son Catalogues Raisonné répertoriant son Opus important, exposé à la Galerie Lise Cormery et à la FIAC Saga. On utilise préalablement un berceau qui est une lame métallique arciforme avec des aspérités sur son biseau que l’on balance longuement sur la plaque pour obtenir un grainage fin et régulier. Mario AVATI me confiait qu’en dépit de sa grande expérience et de son œuvre importante il lui fallait travailler quarante heures afin d’obtenir un noir profond. A l’impression, on obtient ainsi un noir intense. Puis, avec un brunissoir ou pointe mousse, on écrase les grains de la plaque pour obtenir des gris et avec un grattoir on supprime ces grains pour obtenir des blancs. Il existe une inversion des valeurs, car après avoir créé du noir, le graveur crée du blanc.
L’eau-forte
Sur la plaque, recouverte d’un vernis, on grave à la pointe d’acier dans la couche de vernis, pour découvrir le métal qui est mordu lorsque la plaque est plongée dans l’acide. Le trait obtenu est régulier et dépend de l’épaisseur du sillon et de la durée de la morsure. L’eau-forte donne un aspect de crayon dur ou de dessin à la plume.
L’aquatinte
Une poussière de résine est projetée sur la plaque et l’acide ne creuse qu’entre les particules. Les nuances de gris sont obtenues en jouant sur la finesse des grains et sur la durée de la morsure. Ce n’est plus un trait qui est obtenu mais un aplat, (surface). Cet aplat est irrégulier.
Le vernis mou
On dessine sur un papier rugueux placé sur une plaque recouverte d’un vernis au suif, celui-ci est enlevé aux points de contact, on obtient alors un aspect de dessin au crayon ou mine de plomb.
La gravure au sucre
On dessine sur la plaque avec un mélange d’encre de Chine et de sucre que l’on recouvre d’un vernis. Plongé dans l’eau, le sucre fond et le métal est découvert.
Les techniques mixtes.
Juxtaposition sur une même estampe de plusieurs techniques décrites ci-dessus, notamment en taille douce
Technique de Hayter
S’apparente à l’eau forte et à l’aquatinte. On utilise des encres de viscosité différente pour faire des estampes en couleurs avec une seule plaque. On aboutit pratiquement à des monotypes si l’artiste prend le soin de ne pas en faire plusieurs.
Technique de Goetz
Pour des peintres, gravure au carborundum, un métal très dur, en poudre, projeté en saillie sur le support imprimant, s’apparentant à une taille d’épargne à faible relief mais aussi à l’aquatinte, certains grains donnant des aplats non granulés.
Linogravure
Gravure sur un linoleum à base d'huile de lin qui contient de la poudre de liège, de la gomme et de la résine, le tout comprimé sur une toile de jute constitue une plaque de quelques millimètres d'épaisseur. Il est facile à graver dans toutes les directions, contrairement au bois.
La digigraphie, estampe digitale et « La giclée »
Cette technique de la fin du XXème siècle avec une imprimante IRIS pourrait révolutionner l’art de l’estampe. A partir d’un ordinateur on digitalise l’œuvre en un fichier informatique puis sur une matrice, qui sera impérativement une imprimante avec une très haute définition et non pas une imprimante de bureau.
Le musicien britannique Graham Nash né en 1942, connu pour son célèbre groupe de folk and rock, Crosby, Stills & Nash, est à l’origine de l’expérimentation de la gravure de la « giclée ». Photographe d’art, à la recherche d’une impression parfaite il crée les Editions Nash qui utilisent les techniques les plus avancées dès la fin des années 80 en utilisant une imprimante digitale IRIS avec quatre buses de pulvérisation pour faire « gicler » l’encre uniquement sur du papier Arches de très grande qualité fabriqué en France. Ses éditions Nash sont aussi les pionnières de l’impression d’art sur imprimante de très haute définition IRIS grand format.
Comme dans toute technique d’estampe de qualité, l’artiste et, si tel est le cas, son imprimeur s’engagent à détruire le fichier (la matrice) après la création de l’impression, à la contrôler, la signer et la numéroter avec de très petites éditions. Des artistes des Editions Nash utiliseront cette technique dès la fin du XXe siècle, et désormais très connue.
Les « IRIS prints » sont désormais dans les collections permanentes du MET, MOMA et de la Corcoran Gallery Washington, DC. Pour Jeff Rosenheim, Conservateur du département de la photographie au Metropolitan, « L’IRIS Print est la Cadillac de l’impression digitale ».

L’Agend’art, Le Guide de l’art contemporain, 1989, 1990, 1991, Lise Cormery, Editions A & C, Paris. L’Art de l’Ecole de Paris d’Après-Guerre, Lise Cormery, Editions Michelangelo, Paris 2021.
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Adresse

    Détails

  • 6, rue de Lanneau
    75005, PARIS
    Galerie Lise CORMERY GROUPE ART ET COMMUNICATION
    France
    0681779362

Édition, Ambre poésie, Jean Noël Criner Youl

Ambre poésie

Jean Noël Criner Youl

Édition - 20 x 20 x 0.5 cm Édition - 7.9 x 7.9 x 0.2 inch

990 €

Édition, Eclats de rire, Jean Noël Criner Youl

Eclats de rire

Jean Noël Criner Youl

Édition - 20 x 20 x 0.5 cm Édition - 7.9 x 7.9 x 0.2 inch

990 €

Édition, Miroir du vin, Jean Noël Criner Youl

Miroir du vin

Jean Noël Criner Youl

Édition - 20 x 20 x 0.5 cm Édition - 7.9 x 7.9 x 0.2 inch

990 € 495 €

Édition, Genèse 1987 Genesis, Tiennick Kerrevel

Genèse 1987 Genesis

Tiennick Kerrevel

Édition - 32 x 20 x 0.2 cm Édition - 12.6 x 7.9 x 0.1 inch

990 €

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