Photographe et directrice artistique, Apolline Thibault a su se faire une place sur Instagram, surfant sur la nouvelle vague de parisiennes 2.0, romantiques et indépendantes. L'été ayant pris place dans la capitale, Artsper vous propose de découvrir l'univers doux et lumineux de cette influenceuse amoureuse de Paris, de vintage et d'art.

Artsper : Tu fais partie d'une nouvelle génération d'artistes et influenceurs portés par une identité minimale et vintage. Peux-tu nous expliquer d'où te vient cette esthétique ?

Apolline Thibault : Je pense que l'esthétique minimale vient de ma maman, elle m'a toujours dit que les choses les plus simples étaient les plus belles. Un design épuré, c'est très important pour moi, la qualité aussi. Le vintage est venu progressivement. Il y a tellement de jolies choses oubliées qu'on pourrait porter maintenant, il suffit d'avoir l'œil ! J'aime l'idée de donner une seconde vie à des vêtements et objets.

Artsper : Ayant suivi des études de droit, comment en es-tu venue à te passionner pour la photographie ?

Apolline Thibault : J'ai toujours aimé la photographie, mais je ne l'avais jamais envisagée professionnellement. Mais cette année un événement personnel a vraiment changé ma vision des choses. J'ai décidé d'arrêter le droit pour me lancer dans ma passion et j'en suis ravie.

Artsper : Récemment, tu as créé ton e-shop vintage. En tant que chineuse professionnelle, collectionnes-tu également l'art ?

Apolline Thibault : J'achète de la décoration mais pas de l'art. J'aimerais ! J'adore l'art, les œuvres d'art, j'ai fait énormément de musées. C'est une chose dans laquelle j'aimerais investir avec le temps !

Artsper : Qu'est-ce qui t'inspire quand tu prends des photos ?

Apolline Thibault : Beaucoup de choses, j'essaie de ne pas me limiter dans mes sources d'inspiration ! Je lis, je vais voir des expos, je regarde des films, j'essaie d'ouvrir mon esprit au maximum !

Artsper : La thématique de la nature morte est fortement liée à ton identité visuelle. Pourquoi en as-tu fait ta marque de fabrique ?

Apolline Thibault : J'adore les natures mortes. Professionnellement j'en fais beaucoup pour mes clients. Je n'ai pas réellement cherché à en faire ma marque de fabrique, je voulais que mon feed soit agréable visuellement, régulier et cohérent. L'alternance entre nature morte et portrait était pour moi évidente. J'aimais le rendu esthétique.

Artsper : Tu corresponds à l'image archétypale de la parisienne. Quelle est ta relation avec la ville ?

Apolline Thibault : Je vis en région parisienne depuis toujours, mes parents aussi d'ailleurs. Je connais Paris depuis toujours. J'ai eu la chance de beaucoup voyager et je me suis toujours dit que Paris était vraiment ma ville préférée. J'adore Paris, j'aurais beaucoup de mal à quitter cette ville.

Artsper : As-tu des coups de coeur sur la scène artistique actuelle ?

Apolline Thibault : Oui, j'ai découvert beaucoup de photographes. J'adore Brydie Mack, j'aime beaucoup la direction artistique qu'elle donne dans ses shootings, très vintage, dans des lieux fabuleux. Aaron Crossman fait des portraits sublimes en argentique. Je l'ai découvert récemment mais son travail est sublime ! Pour finir, Virgil Guinard. Il a une esthétique et une gestion de la lumière que j'adore !

Artsper : Quels sont tes lieux phares lorsque tu cherches l'inspiration ?

Apolline Thibault : Je ne sais pas si j'ai des lieux en particulier. Je crois que pour trouver l'inspiration il faut aller voir plein de choses différentes !

Artsper : Peux-tu nous parler un peu de tes projets à venir ?

Apolline Thibault : Mon premier projet c'est de finir Les Gobelins mais je travaille également sur un autre projet, une galerie de portraits sur des parisiennes inspirantes avec pour thème central la positivité et l'empowerement. Je réfléchis encore pour la direction artistique et l'identité visuelle du projet !