James C. Leonard

James Leonard est devenu l'un des principaux peintres expressionnistes abstraits de Californie. Les compositions chargées d'émotion de Leonard, qui au début semblent purement abstraites, suggèrent souvent des paysages, des figures et des objets intégrés. Travaillant avec de l'acrylique sur toile ou tableau, Leonard utilise des traits horizontaux et verticaux audacieux et des couleurs variées pour suggérer différentes humeurs, saisons, registres, résonations historiques de l'art, etc. spectateur avec des lumières et des ténèbres à contraste élevé et des traits drastiques à la manière baroque, profonds de gravitas. «Tout comme nos vies se déroulent de manière unique et magnifique, mes peintures ont leur propre expression unique et individuelle. La plupart des artistes travaillent de l'extérieur vers l'intérieur, le sujet est en dehors d'eux-mêmes. Je travaille de l'intérieur vers l'extérieur », explique Leonard.

L'expressionnisme abstrait ou la peinture d'action, qui a fait ses débuts dans le surréalisme en Europe des années 1930, s'est pleinement concrétisé à New York des années 1940 et 1950 dans un groupe appelé les expressionnistes abstraits. Influencée par les surréalistes, qui s'étaient réinstallés à New York en raison de l'occupation de la France par l'Allemagne, cette jeune génération d'Américains est responsable de donner aux États-Unis sa première école d'art international «locale». Tout comme la musique jazz était la première forme musicale totalement américaine de proportions internationales, l'expressionnisme abstrait était une langue d'art exclusivement américaine, qui a influencé les artistes de tous les continents. Même Picasso a dû répliquer avec ses quasi-abstractions des années 1970!

La plupart des artistes travaillent avec des pinceaux, tandis que Leonard travaille avec des couteaux à palette étendue. «Je tire de la peinture, superposant une couche à la fois, ce qui crée un sens de l'histoire dans la peinture. C'est comme regarder un poteau de clôture qui a été repeint au fil du temps. Vous pouvez voir les différentes couleurs et couches. "En art-parler, cette profondeur géométrique du sol est connue sous le nom de" push-pull ". Ce qui apparaît d'abord comme «l'arrière-plan» peut soudainement dépasser au premier plan de la peinture, tandis que ce qui il y a une seconde semblait être le premier plan, s'éloigne. pour créer cela, vous devez abandonner le concept d'imposer ce que vous pensez que cela devrait être, et permettre à l'œuvre d'évoluer à sa manière. Cela nécessite toutes les compétences d'écoute, permettant - d'apprendre à calmer cette partie de notre esprit qui est nous dire constamment comment les choses devraient être. Pour moi, c'est l'essence même de la créativité. "

«Les compositions de Leonard ne sont pas représentatives et déplacent l'œil du spectateur verticalement ou horizontalement à travers l'espace. Ce mouvement de base est compliqué par des couches de couleurs tombées, mouchetées et fragmentées qui imprègnent non seulement un riche langage de couleurs, mais aussi une histoire visuelle laissée à découvrir par l'œil lorsqu'il se déplace sur la surface. Le processus de stratification inventif de Leonard se traduit par un empâtement épais ou des surfaces texturées avec une brillance brillante et humide, ce qui les rend particulièrement belles lorsqu'elles sont vues en personne. " - Urban Tulsa Weekly, 2010

«Il peut y avoir trente ou quarante couches dans une peinture, créant le sentiment d'une« cascade ». En guise de touche finale, Leonard utilise une technique qu'il appelle le «sgraffito» - grattant des lignes à travers les couches supérieures, de sorte que les couleurs des couches du sol transparaissent. C'est une technique qui demande du courage et de la conviction; un faux pas peut détruire une peinture entière. " - Écrivain d'art, critique et conservateur Dallas Faulkner