Kiko Rodriguez

On peut le considérer comme un peintre autodidacte. Dans les années 75 du siècle passé, Kiko fréquente le cercle des beaux-arts de Madrid pour préparer son admission à l'école supérieure d'architecture, il dessine presque quotidiennement dans les salles de classe avec modèle vivant que l'institution donne à ses partenaires. Ces salles sans enseignant offraient des modèles rapides pour les notes et des poses lentes pour d'autres techniques qui nécessitent plus de temps. Kiko a toujours assisté aux modèles rapides pour les notes. Kiko rentre à l'école et réussit la matière tant redoutée enseignée par la chaire d'Analyse des formes (dessin) de Salvador Seguí.

Il avait alors environ 20 ans, et après rien…

A partir de 2005 et à l'âge de 50 ans, il revient au dessin, déjà installé depuis longtemps au bord de la Méditerranée à Altea, où il ouvre son premier atelier.

Ses premières œuvres étaient des peintures à l'huile sur Lin de grand format. Dès le début ont eu une certaine acceptation, distribuée par son ami Eric Lanneau qui a réussi à l'introduire sur le marché de manière raisonnable. 

Après trois ans, il ouvre au public le rez-de-chaussée de son atelier dans la vieille et pittoresque ville d'Altea, une époque où il quitte l'huile et les grands formats pour travailler avec des encres sur papier.

Au fil des années, deux personnes fondamentales sont apparues pour le développement de son travail. En premier lieu, en 2011, la galeriste María Correa est arrivé dans son atelier et pendant environ 3 ou 4 ans l'a fait participer à des foires d'art contemporain en Europe et aux États-Unis, pour cela aujourd'hui on peut dire que son travail est aujourd'hui présent dans des collections privées à Londres, Bruxelles, Milan, Porto, Madrid, Barcelone, Nice, Berlin, New York, Oslo, Edimbourg et autres.

Des années plus tard, Jean Marc Sanchis de la galerie Estrella est également venu dans son atelier d'Altea et l'a emmené à Paris et Actuellement gère la collection de Kiko.

Le travail de Kiko est actuellement entièrement réalisé avec des encres, de l'aquarelle et de l'acrylique sur du papier Lokta ou similaire arrivé du Bhoutan et du Népal. 

Kiko aime dire que son travail est absolument populaire. 

Son travail n'a pas besoin d'un support dialectique ou intellectuel, bien qu'il provoque absolument une narration complexe et un dialogue entre le spectateur et l'œuvre. Ces visages parlent mais surtout regardent et émoussent inévitablement la sensibilité de celui qui leur fait face, générant entre eux une vraie relation qui change et se transforme au fil du temps.