Terry Richardson

Né en 1965 à New York, Terry Richardson est un photographe de mode américain. Fils de Noma Kessler, actrice, et de Bob Richardson, photographe de mode diagnostiqué schizophrène, il aura une enfance difficile, ce qui se répercutera dans son travail. Il emménage à Los Angeles puis retourne à New York où il côtoie la scène underground et se lance peu à peu dans la photographie bien qu'à l'origine sa passion soit tournée vers la musique. Il souhaitait être punk ou devenir une rock star et joue de la basse pour différents groupes californiens, tels que Signal Street Alcoholics, Doggy Style ou Baby Fist.

L'artiste a réalisé des photos pour des marques renommées et prestigieuses tels que Gucci, Hugo Boss ou Miu Miu et a eu l'occasion de travailler avec des mannequins célèbres comme Kate Moss, Cara Delevingne ou encore Barbara Palvin. Il a aussi été amené à collaborer avec des personnalités, Obama, Amy Winehouse, Jared Leto, Catherine Deneuve et bien d'autres…En 2013, il réalise le clip Wreckin' Ball pour Miley Cyrus, qui changera radicalement l'image de la chanteuse passant de l'adolescente sage d'Hannah Montana à la femme sexy et affirmée qu'elle est aujourd'hui, Il a en outre travaillé pour de nombreux magazines prestigieux comme Vogue ou Vanity Fair. En 2007, une de ses campagnes pour Delsel, intitulée Global Warming Ready, a remporté le Lion d'Argent de la presse écrite au Festival International de la publicité Cannes Lions. En 2012, la première exposition indépendante de Richardson, intitulée TERRYWOOD, s'est déroulée à la OHWOW Gallery de Los Angeles 

Son travail aborde les thématiques récurrentes de la sexualité et de la nudité de façon décalée, avec un humour qualifié par certains de déplacé. Au départ, il photographiait ses sujets uniquement sur fond blanc mais l'artiste s'est progressivement tourné vers la couleur et travaille désormais sa mise en scène. Il aime poser avec les sujets qu'il photographie.

Son travail a suscité des controverses nombreuses. On lui reproche la nudité de ses modèles qualifiée d'exagérée et d'hypersexualisée. Il est aussi accusé de les exploiter. Même si Richardson dément ces allégations, en 2018 elles seront confirmées par la justice américaine et le groupe de médias Condé Nast, propriétaire de Vogue et Vanity Fair notamment, prendra la décision d'exclure le photographe de son répertoire. 

Il expose pour la Galerie Perrotin notamment.