Présentation
Julien Legrand est photographe. Né en 1979 dans le Nord de la France, il est diplômé en webdesign et en graphisme. Il est fondateur du collectif international Vivo et membre du collectif français Fragment. En 2012, il a l’occasion de présenter son travail au Miami Street Photography Festival et en 2016 il figure parmi les finalistes des International Street Photography Awards de San Francisco.
L’intérêt de Julien Legrand pour la photographie de rue s’origine de sa passion pour le skateboard qui, très tôt, lui fournit l’occasion de circuler librement dans les rues de sa ville, d’y passer du temps et de devenir l’observateur privilégié des nombreux événements étranges ou étonnants qui s’y déroulent. Le skateboard sert également de prétexte à des détournements de matériaux urbains dans le but de les intégrer à sa pratique. Les planches de skateboard en elles-mêmes, avec leurs décorations, ont contribué à faire naître chez Julien Legrand le goût des compositions graphiques inspirées du street art. Une violente chute lui ayant cependant imposé de mettre un frein à cette activité, il poursuit à présent ses explorations urbaines à travers la photographie.
Julien Legrand ne se sépare jamais de son appareil photo. “La photographie est une obsession pour moi, elle m’accompagne tous les jours comme un vieil ami fidèle, c’est une sorte de thérapie qui me permet de mettre de côté mon anxiété”. Ses photos réalisées quotidiennement et prises sur le vif mettent principalement en scène les passants. Inspiré par des photographes tels que Gueorgui Pinkhassov, Harry Gruyaert, Alex Webb, Ernst Haas ou encore Garry Winogrand, Julien Legrand explore la frontière entre urbanisation et nature, et interroge la relation de l’individu à son environnement.
L’occultation partielle des personnages ou du décor, le recours au clair-obscur ou encore le jeu des reflets participent à une dramatisation de la mise en scène créant des effets de suspens, excitant la curiosité et exprimant finalement l’idée d’une lutte – lutte contre l’ennui ou la laideur des productions répétitives et anonymes de la société de consommation. Ses cadrages constituent en eux-mêmes un exercice du regard et un entraînement à la réceptivité et à l’ouverture d’esprit. Julien Legrand se garde d’exercer un contrôle total sur les facteurs entrant dans ses compositions. Il laisse l’environnement venir à lui tel qu’il est et réorganise la matière en détournant les codes habituels au moyen d’effets de couleur, de lumière et de structure.
Le travail de Julien Legrand révèle enfin le caractère surprenant, voire l’étrangeté de nos comportements les plus habituels ou banals en apparence. Il met en évidence la nature de notre rapport au monde d’une façon qui invite le spectateur à la renouveler. Ses photos réactivent l’imaginaire face à un univers d’usages et de significations pré établis ou stéréotypés, et appellent à la (re)découverte d’un rapport au monde non plus utilitaire ou consumériste, mais bien poétique.
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L’intérêt de Julien Legrand pour la photographie de rue s’origine de sa passion pour le skateboard qui, très tôt, lui fournit l’occasion de circuler librement dans les rues de sa ville, d’y passer du temps et de devenir l’observateur privilégié des nombreux événements étranges ou étonnants qui s’y déroulent. Le skateboard sert également de prétexte à des détournements de matériaux urbains dans le but de les intégrer à sa pratique. Les planches de skateboard en elles-mêmes, avec leurs décorations, ont contribué à faire naître chez Julien Legrand le goût des compositions graphiques inspirées du street art. Une violente chute lui ayant cependant imposé de mettre un frein à cette activité, il poursuit à présent ses explorations urbaines à travers la photographie.
Julien Legrand ne se sépare jamais de son appareil photo. “La photographie est une obsession pour moi, elle m’accompagne tous les jours comme un vieil ami fidèle, c’est une sorte de thérapie qui me permet de mettre de côté mon anxiété”. Ses photos réalisées quotidiennement et prises sur le vif mettent principalement en scène les passants. Inspiré par des photographes tels que Gueorgui Pinkhassov, Harry Gruyaert, Alex Webb, Ernst Haas ou encore Garry Winogrand, Julien Legrand explore la frontière entre urbanisation et nature, et interroge la relation de l’individu à son environnement.
L’occultation partielle des personnages ou du décor, le recours au clair-obscur ou encore le jeu des reflets participent à une dramatisation de la mise en scène créant des effets de suspens, excitant la curiosité et exprimant finalement l’idée d’une lutte – lutte contre l’ennui ou la laideur des productions répétitives et anonymes de la société de consommation. Ses cadrages constituent en eux-mêmes un exercice du regard et un entraînement à la réceptivité et à l’ouverture d’esprit. Julien Legrand se garde d’exercer un contrôle total sur les facteurs entrant dans ses compositions. Il laisse l’environnement venir à lui tel qu’il est et réorganise la matière en détournant les codes habituels au moyen d’effets de couleur, de lumière et de structure.
Le travail de Julien Legrand révèle enfin le caractère surprenant, voire l’étrangeté de nos comportements les plus habituels ou banals en apparence. Il met en évidence la nature de notre rapport au monde d’une façon qui invite le spectateur à la renouveler. Ses photos réactivent l’imaginaire face à un univers d’usages et de significations pré établis ou stéréotypés, et appellent à la (re)découverte d’un rapport au monde non plus utilitaire ou consumériste, mais bien poétique.
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Quand est né(e) Julien Legrand ?
L'année de naissance de l'artiste est : 1979