Présentation
Son Excellence Otto a vu le jour l’année 1896 quelque part en France et de parents inconnus (c’est du moins ce qu’il prétend).
Il a traversé le XXe siècle comme l’on traverse un carrefour sans regarder, avec mépris et inconscience, sentiments partagés par la mémoire collective qui a décidé, au grand dam de l’intéressé, de ne pas retenir son nom.
À travers son œuvre, à la fois littéraire et graphique, S.E. Otto célèbre les arts de la table, le vin, les outils du martyre, l'extrême-science, la tératologie, l'artillerie lourde, les femmes voluptueuses, la peinture académique et la guerre.
Son esthétique sombre et sophistiquée dite "néoclassique funèbre" , est en grande partie inspirée de l'imagerie antique et des arts académiques de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Un pied dans chaque siècle (et le périnée à la verticale de la Belle Époque), S.E. Otto mélange les styles, se moque des tendances et revendique un univers graphique unique en son genre, caractérisé par l'abandon de la couleur, le monde de S.E. Otto ne se lisant qu'en noir et blanc.
Cet ensemble délicieusement suranné, mariant l'antique à l'art déco et au constructivisme, constitue l'avancée la plus conservatrice (et absurde) de la rétro-garde artistique.
S.E. Otto a publié les trois premiers tomes de son autobiographie, "Le Foutre de guerre" (Tabou 2006), "La philosophie dans le devoir" (Tabou 2010), "Siegfried Follies" (Tabou 2015), ainsi qu'un livre-univers "Son Excellence Otto, une indécence française" (Timeless, 2012) retraçant les douze premières années de Nova Sodomia, et un recueil d’affiches et d’illustrations, "Colossale Finesse" (Timeless, 2018).
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Il a traversé le XXe siècle comme l’on traverse un carrefour sans regarder, avec mépris et inconscience, sentiments partagés par la mémoire collective qui a décidé, au grand dam de l’intéressé, de ne pas retenir son nom.
À travers son œuvre, à la fois littéraire et graphique, S.E. Otto célèbre les arts de la table, le vin, les outils du martyre, l'extrême-science, la tératologie, l'artillerie lourde, les femmes voluptueuses, la peinture académique et la guerre.
Son esthétique sombre et sophistiquée dite "néoclassique funèbre" , est en grande partie inspirée de l'imagerie antique et des arts académiques de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Un pied dans chaque siècle (et le périnée à la verticale de la Belle Époque), S.E. Otto mélange les styles, se moque des tendances et revendique un univers graphique unique en son genre, caractérisé par l'abandon de la couleur, le monde de S.E. Otto ne se lisant qu'en noir et blanc.
Cet ensemble délicieusement suranné, mariant l'antique à l'art déco et au constructivisme, constitue l'avancée la plus conservatrice (et absurde) de la rétro-garde artistique.
S.E. Otto a publié les trois premiers tomes de son autobiographie, "Le Foutre de guerre" (Tabou 2006), "La philosophie dans le devoir" (Tabou 2010), "Siegfried Follies" (Tabou 2015), ainsi qu'un livre-univers "Son Excellence Otto, une indécence française" (Timeless, 2012) retraçant les douze premières années de Nova Sodomia, et un recueil d’affiches et d’illustrations, "Colossale Finesse" (Timeless, 2018).
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Quand est né(e) Son Excellence Otto ?
L'année de naissance de l'artiste est : 1976