Galerie Claire Corcia
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Galerie Claire Corcia

Paris, France

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"Dreamers" Caroline Veith

Paris 17 novembre 2016 au 13 décembre 2016

Présentation
Désobéir à l’organisation du monde en marche

« Créer, partager, rêver, disparaître et désobéir à l’organisation du monde en marche. »

- Caroline Veith, septembre 2016

Une multitude de personnages désarticulés envahissent l’espace. Rouges, noirs, démantibulés, schématiques, ils occupent l’œuvre frénétiquement. Car le chaos règne. Tel est le portrait de ces êtres qui luttent, en quête d’espoir. Empoignades, rébellion, insoumission. Comment survivre ? Ces gestes et postures offensifs parlent d’une fable humaine désorientée. Quel ordre prévaut dans cette jungle inhumaine ?

« Les œuvres de Caroline Veith nous renvoient à la « jungle » de Calais. C’est un dessein, pas une illustration ; plutôt l’expression d’une détermination, d’un désir inachevé. Le rêve éveillé d’une traversée avec sa dose d’utopie, de mystère et d’angoisse. Celle d’un cheminement, jalonné par les regards hallucinés, curieux et tourmentés des personnages qui en composent le dessin, le fil d’Arianne. « C’est l’idée du mouvement qui nous relie à la liberté », dit Caroline Veith.

Il y a 30 ans, elle a choisi le trait pour s’exprimer et, bien souvent, en faire jaillir sa colère face à l’injustice et l’oppression. « Ce sont toujours les mêmes préoccupations qui m’animent : l’air du temps, la comédie humaine. » Et le chaos du monde n’a pas fini de permettre à l’artiste de transcender ses sentiments par le dessin, la couleur, l’ironie et l’humour, l’ensemble mis au service d’une œuvre en action. » Véronique Godé, Arts Hebdo Médias, octobre 2016.

« J’aime les outils du dessin. J’utilise le papier calque pour son aspect translucide et la possibilité de travailler la matière des deux côtés. C’est comme si vous glissiez sur la glace. Dans mon processus de travail, je ne suis pas en train d’illustrer une histoire, j’en invente une : je démarre toujours à vide avec la plume, à l’encre de Chine, comme si je déroulais un fil. A ce moment-là, j’ai le sentiment d’être dans l’abstraction, comme si je construisais au trait, très fin, un labyrinthe. Petit à petit, je découpe, je colle, je détruis, ça se creuse, c’est comme des strates reliées par la mémoire, je me laisse emporter. »

Caroline Veith utilise aussi des pastels gras et des pigments acryliques, plus rarement les feutres. « Le rouge représente le “fil rouge” de ce que nous sommes, nos humeurs, nos états d’âme, mais aussi le mouvement, la respiration, la vie, le cœur battant et le sang qui circule dans notre corps tout simplement. Cette couleur se déroule comme un fil de ma pensée immédiate pour relier, construire l’œuvre ; elle peut aussi colorier mes personnages. Vient alors plus ou moins se glisser comme un décor rassurant ou inquiétant le végétal – luxuriant ou abîmé – et sa gamme de verts. Le bleu appartient à la même famille “nature” qui m’entoure : l’extérieur, le ciel, l’eau, élément fluide et à double langage. »
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  • 323 rue Saint Martin
    75003, Paris
    France
    06 62 84 03 74

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