La Galerie Maryam Ahi est heureuse de vous présenter le travail d'Arash Nazari et ses imprimés grand format sur tôle d'acier. Il a transcrit des figures Qajar à la surface d'un miroir en acier. Certaines de ces figures n'ont pas de visage et chez d'autres, elles ont des visages d'animaux au lieu de visages humains. Dans certaines œuvres, les personnages sont en noirs et blancs, mais on trouve des vêtements Qajar luxueux dans toutes les figures.

Personnages sans tête, poignards à la main et autres portant la célèbre canne d'Agha Mohammad Khan, la théorie a atteint un nouvel espace avec l'utilisation de la technologie d'impression et de changements identitaires. Les miroirs, ou peut-être les surfaces les plus polies, reflètent l'image du public sur l'œuvre, et donc le public et l'espace dans lequel ces œuvres sont intégrées à l'œuvre d'art. Avec le changement d'espace, l'effet et l'ambiance de l'œuvre sont à nouveau modifiés.

L’influence des peintures Qajar est devenue un sujet chez de nombreux jeunes peintres et artisans. Nombre de ces artistes utilisent ces sources visuelles pour revendiquer l'identité perse, et beaucoup cherchent à trouver des points communs avec cette période pour critiquer la situation sociale existante en se référant à ces images historiques. Arash Nazari a également utilisé des figures avec des détails de cette époque, mais la principale différence entre son travail et d’autres oeuvres est qu’il n’a pas peint ces personnages et qu’il a combiné des visuels existants avec son univers fantastiques personnels. Arash ne craignait pas non plus d'être considéré comme un artiste de décoration, car il photographiait dans le catalogue de son exposition alors qu'il était assis dans le salon.

Ses œuvres étaient placées à côté de canapés et de fenêtres ainsi que de fonds en miroir. Ces œuvres ont alimenté cet aspect décora- tif, car si ces peintures étaient sur toile, elles n’auraient pas fonctionné. L’approche théorique d’Arash nous montrerait un nouveau type de travail décoratif, ses œuvres d’une manière traditionnelle, à la mode, qui consiste à regarder les mots. Non sophistiqué du point de vue philosophique, son art est conforme aux normes de l’art contemporain et aux goûts du marché.