Vadim Puyandaev

Qu'il s'agisse d'oiseaux s'ébattant sur une table de pique-nique ou d'un danseur se perdant dans le moment présent, je veux que le spectateur entende la musique de la couleur car je crois que la couleur est l'essence de la peinture. En travaillant dans des genres traditionnels tels que le paysage, la nature morte et la peinture figurative, où le format est déjà établi, j'ai la possibilité de créer des toiles expressives non narratives qui, par le biais de la composition, de l'énergie et, surtout, de la couleur, suscitent des réactions émotionnelles. Mon travail met souvent en contraste l'immobilité et le mouvement, les objets solides et les fonds plats, et la peinture en différentes nuances d'une teinte choisie, ce qui donne des qualités de dynamisme et de beauté. À partir d'un mépris enfantin et d'une volonté de suivre aveuglément le mouvement de ma main sur la toile, je laisse la forme se matérialiser naturellement sans la provoquer. De fines lignes, des rayures superposées à de gros coups de pinceau contrastés, des touches de lumière, des figures non apparentes, deviennent des suggestions de vie dans le monde pommelé de la peinture. Dans certaines de mes peintures, les objets sont partiellement obscurcis parce que je veux laisser à l'imagination du spectateur le soin de créer des mondes ou des histoires dans la peinture. Regarder mon art n'est pas une activité passive, c'est un acte dynamique qui procure de la joie. Comme un morceau de musique en mouvement, mon art est abstrait, ordonné et chargé d'émotion.

Formation :

MFA (Université du Kazakhstan), Union des artistes (Biélorussie, en tant que xylographe).

Mon travail est influencé par l'abstraction lyrique de Kandinsky, le suprématisme de Malevitch et le fauvisme de Matisse.