Hugo Cesto

Jeune artiste orléanais, Hugo Cesto s’impose sur le marché de l’art comme l’un des artistes les plus côtés. Autodidacte, il débute à 13 ans par le graff mais abandonne l’art du lettrage pour le dessin, plus intemporel et libre pour sa pratique. Ancien directeur artistique pour la célèbre maison de haute couture Junko Shimada, il signe aujourd’hui un contrat d’exclusivité dans une prestigieuse galerie parisienne.

Sa peinture puise son inspiration dans le graffiti pour un travail du mouvement et des couleurs élaborés. Ses créations, bouillonnantes de vivacité, oscillent entre street art et fine art. Chacune de ses œuvres véhicule un message, questionne notre société. Les couleurs exaltent la joie et la simplicité de la vie tout en parvenant à interpeller. Interroger l’individualité ancrée dans la société moderne, tendre un miroir à nos émotions, et tisser le lien invisible entre le réel et le rêve, tel est le pari que relève Hugo Cesto, sur fond de sensibilité exacerbée.

« Les masques et les oiseaux. Ces deux sujets sont pour moi une allégorie de l'artiste (…) On pense à « L'albatros » de Baudelaire (titre de ma deuxième exposition en novembre 2013). Les masques (je préfère les appeler « masques » plutôt que « crânes » ou « visages » car cela évoque mieux leur rôle mystique dans mon art) permettent la personnification d'un état d'esprit de l'artiste.
Plus qu'une simple représentation, ils illustrent les sentiments d'une manière infinie et changeante.
Ils décomposent avec précision les émotions humaines et les différents états du subconscient (…) Les oiseaux ruisselants sont l'emblème de l'artiste mais plus largement de l'individu compressé sous la structure sociale et la ville. Les masques hilares interrogent et scrutent les passants avec ironie! (…) J'insiste volontairement sur l'idée que, chaque œuvre possède pour moi une portée mystique, sacrée, en ce sens la notion d’intemporalité est primordiale », explicite Hugo Cesto.