Présentation
Marcin Bialas est né en 1977 à Zawiercie en Pologne. En 2004, il sort diplômé de l’Académie des Beaux-Arts
de Katowice dans le domaine de la gravure. En 2011, il obtient un doctorat d’arts plastiques ainsi qu’une chaire d’arts graphiques au sein de l’Académie de Katowice.
Depuis l’obtention de son diplôme, il a participé à de nombreuses expositions collectives et à des biennales
de gravures partout dans le monde : en Espagne, Roumanie, Egypte, République Tchèque, Italie, Macédoine, Turquie, Canada, Taiwan, Inde… etc, remportant plusieurs prix lors de ces évènements. Son travail fut notamment exposé dans le cadre d’expositions individuelles en Pologne, au Canada, en Roumanie et en Allemagne.
Sa technique s’exprime au travers du dessin et de la gravure. Durant ses études aux Beaux-Arts entre les années 2000 et 2004, ses thèmes tournent majoritairement autour de la figure, du corps et des visages, construits à l’aide d’un trait libre mais aussi violent : ses faciès déformés et transpercés, ou ses corps fantomatiques sortant des façades d’immeubles exposent toute la noirceur de l’âme humaine et révèlent aussi la solitude de l’homme face à la mort.
Peu à peu, ces figures lugubres laissent place à des paysages d’architectures sans vie, toujours très sombres, où l’idée de l’infini prend le pas sur celle de la mort des labyrinthes, des escaliers qui s’entrecroisent, des façades d’immeubles cette fois sans aucun personnage ou encore des chaises vides. Ces œuvres veulent raconter l’histoire de l’homme et de son empreinte sur l’espace, suggérer la présence humaine sans la représenter.
Elles mettent en exergue l’aliénation de l’individu et son absence d’interaction avec l’espace environnant. Ainsi, l’architecture urbaine prend petit à petit la place de la figure humaine dans l’œuvre de Marcin Bialas. Il laisse alors de côté son trait libre pour privilégier des compositions et des perspectives construites grâce à des logiciels informatiques de dessin architectural. Ce travail préliminaire lui permet de retranscrire sur sa plaque de métal des espaces à la fois utopiques et réalistes, se rapprochant parfois de ceux créés par le graveur hollandais Maurits Escher (1898-1972). Comme lui, Bialas construit des univers géométriques déroutants et explore la notion d’infini et de mise en abyme.
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de Katowice dans le domaine de la gravure. En 2011, il obtient un doctorat d’arts plastiques ainsi qu’une chaire d’arts graphiques au sein de l’Académie de Katowice.
Depuis l’obtention de son diplôme, il a participé à de nombreuses expositions collectives et à des biennales
de gravures partout dans le monde : en Espagne, Roumanie, Egypte, République Tchèque, Italie, Macédoine, Turquie, Canada, Taiwan, Inde… etc, remportant plusieurs prix lors de ces évènements. Son travail fut notamment exposé dans le cadre d’expositions individuelles en Pologne, au Canada, en Roumanie et en Allemagne.
Sa technique s’exprime au travers du dessin et de la gravure. Durant ses études aux Beaux-Arts entre les années 2000 et 2004, ses thèmes tournent majoritairement autour de la figure, du corps et des visages, construits à l’aide d’un trait libre mais aussi violent : ses faciès déformés et transpercés, ou ses corps fantomatiques sortant des façades d’immeubles exposent toute la noirceur de l’âme humaine et révèlent aussi la solitude de l’homme face à la mort.
Peu à peu, ces figures lugubres laissent place à des paysages d’architectures sans vie, toujours très sombres, où l’idée de l’infini prend le pas sur celle de la mort des labyrinthes, des escaliers qui s’entrecroisent, des façades d’immeubles cette fois sans aucun personnage ou encore des chaises vides. Ces œuvres veulent raconter l’histoire de l’homme et de son empreinte sur l’espace, suggérer la présence humaine sans la représenter.
Elles mettent en exergue l’aliénation de l’individu et son absence d’interaction avec l’espace environnant. Ainsi, l’architecture urbaine prend petit à petit la place de la figure humaine dans l’œuvre de Marcin Bialas. Il laisse alors de côté son trait libre pour privilégier des compositions et des perspectives construites grâce à des logiciels informatiques de dessin architectural. Ce travail préliminaire lui permet de retranscrire sur sa plaque de métal des espaces à la fois utopiques et réalistes, se rapprochant parfois de ceux créés par le graveur hollandais Maurits Escher (1898-1972). Comme lui, Bialas construit des univers géométriques déroutants et explore la notion d’infini et de mise en abyme.
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Quand est né(e) Marcin Bialas ?
L'année de naissance de l'artiste est : 1977