Metal

Peintre majeur de la fin du XXe siècle et figure emblématique de la Figuration Libre américaine, Jean-Michel Basquiat est considéré comme l'un des pionniers du street art. Il meurt le 12 août 1988 après s'être injecté une dose de speedball (cocktail d'héroïne et de cocaïne) qui lui sera fatale. Sa mort sera aussi foudroyante que l'ont été sa gloire et son talent. En effet, en 8 années de carrière, Jean Michel Basquiat laisse comme héritage une collection d'œuvres considérables avec plus d'un millier de peintures et huit mille dessins. C'est dans la rue que débute la carrière de Basquiat qui graffe sur les murs son acronyme Samo (same old shit) accompagné de son ami Al Diaz. Les débuts de Basquiat sont difficiles. Sans domicile fixe il vend des dessins et des t-shirts pour subvenir à ses besoins avant de côtoyer l'élite New Yorkaise des années 80, comprenant ses fidèles amis Andy Warhol, Keith Haring, Madonna ou Blondie. Dans l'oeuvre de Basquiat se retrouve une multitude d'influences. Il explore à travers elles son identité ethnique, noire et hispanique. On y retrouve aussi des images de la rue, de ses jeux d'enfant, des bâtiments. Son art est également influencé par la mythologie, le vaudou, la Bible, les bandes dessinées et les cartoons qu'il dévorait étant petit. Contemporain du maître du Pop Art, Andy Warhol, il est courant de retrouver des références liées à la publicité, la consommation ou les médias. En ce qui concerne son style pictural, Basquiat était comme de nombreux autres prodiges, une personne sensible et névrosée. Il exprime donc ses sentiments dans sa peinture, où l'on retrouve beaucoup de représentations de personnages faméliques ainsi que des personnages aux visages en forme de masque. Que ce soit dans les œuvres d'artistes reconnus ou émergents, les références à Basquiat sont bien présentes. Artsper a sélectionné quelques artistes qui rendent hommage au maître de la figuration libre.

Autant adorée que redoutée, l'automne est une saison très riche qui amène avec elle un vent de fraîcheur après un long été. Prémices de l'hiver, c'est la saison ou la nuit vient dépasser les heures de jour. Synonyme de mélancolie, l'automne est souvent représentative dans l'art du déclin, illustré par la chute des feuilles et la perspective d'une renaissance.  Les saisons sont des thèmes récurrents dans l'histoire de l'art. Par ses gammes chromatiques complètes, l'automne séduit bien des artistes. Ils y trouvent le plaisir de jouer avec les nuances, les couleurs qui s'étendent du brun au vert tendre en passant par le vermillon ou le jaune poussin. Grâce à ses teintes chatoyantes et sa lumière dorée, l'automne est souvent considéré comme la plus jolie saison de l'année.Il existe de nombreuses représentations de l'automne qui varient selon les artistes et les périodes. Ce n'est pas uniquement la représentations de paysages rougeoyants, la saison aussi peut être représentée sous la forme de portraits comme en 1573 avec « L'Automne » d'Arcimboldo. Elle est aussi évocatrice de natures mortes avec des fruits de saison, d'éléments associés à l'automne tels que les pommes, les châtaignes, les courges ou les feuilles mortes, comme avec « Le Bocal d'Olive" » de Chardin. Mais les intérieurs aussi peuvent traduire une saison par la lumière et l'atmosphère, comme le fait la peinture abstraite.  Des peintres Nabis aux impressionnistes, en passant par les symbolistes ou les naturalistes, l'automne est au XIXème et au XXème siècle peint sous toutes ses formes : allégorie, paysage, scène pastorale… L'automne est encore un sujet courant dans la peinture contemporaine. Représentée sous divers aspects, la saison ne perd pas sa magie et offre une multitude de médiums à l'artiste, qu'il travaille avec l'aquarelle, l'acrylique, le collage ou la photographie. L'acquisition d'œuvres d'art sur le thème des saisons permet de changer de décoration au fil du temps. Surtout, la gamme de couleurs automnale permet de réchauffer drastiquement un mur ou une pièce pauvre en couleur ou sans éclat. Cette saison séduit encore aujourd'hui les artistes contemporains, peintres, sculpteurs ou photographes, qui cherchent à transmettre leurs émotions automnales à travers leur art pour le plus grand bonheur de vos yeux et de votre décoration… Trouvez le style d'œuvre qui vous convient et dénichez la perle rare, grand ou petit format, polyptyque ou support insolite : Artsper vous propose une sélection d'œuvres d'art sur le thème automnal, qui sauront vous faire oublier que l'hiver arrive....

Les saisons sont un thème d'inspiration bien connu dans l'histoire de l'art, et l'hiver, par la blancheur et la nostalgie ou la joie qu'il suscite, en émeut plus d'un. Dès la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance, les artistes des écoles du nord aiment représenter des scènes hivernales. Ils peignent des paysages quotidiens recouverts de neige, une nature prise sous la glace, l'homme doit affronter les températures glaciales, ou alors s'amuse sur les patinoires en retrouvant une insouciance oubliée. Les impressionnistes utilisent la peinture à l'huile pour pouvoir jouer sur la couleur dans leurs oeuvres d'art. Le bleu irisé caractérise fortement leur peinture et donne à leur oeuvres cette étrange mais connue sensation de réel. Le fameux chef d'oeuvre “Pie" de Claude Monet marquera le début de l'impressionnisme. L'hiver est chez Monet le contraste entre la lumière et le côté flou du paysage. L'hiver évoque aussi les longues plaines enneigées de Russie, où pas un être vivant ne semble exister et où personne ne peut survivre tellement l'air est sec et glace les os. Ce sont les boulots qui se confondent avec les parterres de neige dans les forêts.  Pourtant, parfois un rayon de soleil vient adoucir cette sensation et réchauffer les coeurs. Le Coucher de Soleil de l'artiste russe Yuriy Demiyanov en témoigne : un ruisseau glacé par le froid, l'eau gelée ne coule plus et est arrêtée par la neige. Les arbres sont dénudés et semblent être à la merci du vent. La neige recouvre l'ensemble du paysage, mais ne vient pas donner son éclat aux branches des arbres. Pourtant, les tons orange et rouge du soleil couchant réchauffent la toile et lui retirent cette impression morne et abandonnée que le paysage prend sous la glace. Le regard de l'homme ne se lasse donc pas des paysages glacés et des villes enneigées. C'est pourquoi la photographie est aussi un outil très utilisé pour immortaliser des vues glaciales. Mark Fisher réalise beaucoup de clichés de la montagne, un terrain qu'il connaît particulièrement. Les climats inhospitaliers auxquels il a fait face l'ont poussé à intituler l'une de ses photographies d'un sommet montagneux “Sympathy for the devil". Mais à l'inverse, la photographie peut également faire ressortir toute la douceur et la poésie qui émanent de cette blancheur hivernale. L'artiste Christian Girard a nommé un de ses clichés de la neige et de ses formes “Tendresse". Enfin, l'hiver c'est aussi et avant tout la blancheur, la froideur, l'absence, le minimalisme, qui sont des thèmes très inspirants pour les artistes. Notamment en sculpture, de nombreux artistes imprègnent leur univers dans une ambiance froide, parfois glaciale, qui donne l'impression au spectateur d'être mis à nu. L'art contemporain est également un fervent amateur de ces thématiques.Découvrez notre sélection de jeunes artistes contemporains et de talents reconnus, sculpteurs, photographes. Art contemporain ou art moderne il y en a pour tous les goûts !

Vous n'avez jamais rêvé de posséder une machine à remonter le temps ou de faire un voyage vers le futur comme Marty McFly, interprété par Michael J. Fox ? Plus de trente ans après le premier épisode de cette trilogie et malgré le temps qui passe la question demeure. A quoi ressemblera le monde du futur ? Conduirons-nous une voiture volante ? Les extraterrestres auront-ils envahi notre planète ? Le monde futuriste conserve une part de mystère, à la fois effrayante et délicieusement intrigante.Les artistes sélectionnés ont déjà commencé leur voyage dans l'espace temps. Décalé, aseptisé, plein d'espoir ou nihiliste, anéanti par la nature ou froidement technologique, et si leurs peintures, photographies et éditions représentaient notre futur ? Et si, nous n'étions plus les habitants de la planète que nous connaissons mais de la Lune, tant convoitée ? Artsper vous propose de voyager dans le temps avec une thématique indémodable en avance sur son temps !

Nous y sommes. Les vacances d'été viennent de commencer, les villes se vident, les plages s'emplissent. Le ciel est bleu, le soleil brille. L'été est pour la plupart d'entre nous synonyme de vacances, de longue soirées ensoleillées, de farniente les pieds dans l'eau. Pour d'autres, l'été c'est le moment de se reposer et métro, boulot, dodo devient simplement dodo. Certains vacanciers encore profitent de l'été pour faire des rencontres estivales ou partir à la découverte de nouveaux horizons. Poétique, l'été est la saison de tous les souvenirs. Et comme nous aimerions cette fois que l'été demeure toujours ! Pourquoi ne pas prolonger votre été à travers l'art ? Pour les jours pluvieux, les matins pressés, il nous suffirait de lever la tête sur une photo, un tableau ou un dessin pour être transporté bien loin de notre petit train train quotidien et nous voilà remotivé. Pour amener une touche de positif et nous égayer voici une petit liste d'artistes qui sauront nous faire voyager et sentir comme de vrais vacanciers.Charles Xelot est un photographe français né en 1985, il parcourt le monde à la recherche du cliché parfait. Ses photographies sont généralement dépourvues de sujet mais savent faire voyager le spectateur. Marcos Zrihen un artiste peintre espagnol né en 1966. Son travail se tourne vers les grands espaces, les désert, où la lumière du soleil écrasante dessine les ombres des petits personnages placés sur les toiles. Bethany Harper Williams photographe américaine, capte un moment en peinture et le fige comme une photographie et même comme un souvenir. La galerie Six Feet de Biarritz spécialisée dans les photographies d'artistes du monde entiers spécialisés dans les sports de glisses. Joost Wensveen est quand à lui un photographe hollandais qui s'amuse à jouer avec la superpositions de clichés. Sa série de photographie sur les stations balnéaires ne manquerons pas de vous rappeler certains souvenirs. Et enfin Eric Zener un artiste photoréaliste et autodidacte américain fasciné par l'eau et plus particulièrement par l'interaction des hommes avec cet élément. Si les artistes aiment autant travailler autour du thème des vacances d'été c'est parce que cette période de l'année est souvent liée au bonheur et à l'oisiveté et que c'est à travers l'art que nous pouvons au mieux nous le remémorer. Pour prolonger l'été, Artsper vous fait découvrir ses plus belles routes et ses merveilleux paysages défilant au travers de votre fenêtre avant d'atteindre sa destination estivale… Have a nice trip !

Le concept de rêve américain est l'idée selon laquelle toute personne venue travailler aux États-Unis, pourrait par son travail, son courage et sa détermination, mener une vie heureuse et prospère. Si c'est l'historien James Truslow Adams qui emploie pour la première fois en 1931, l'expression du rêve américain dans son ouvrage « The Epic of America », l'idée apparaît déjà au 16e siècle, époque de la colonisation de l'Amérique par l'Angleterre, à laquelle on vante de façon exagérée les mérites de la nouvelle terre pour inciter les Anglais à partir pour les Amériques pour y devenir des colons. Cependant, ceux qui tentent l'aventure migratoire et partent à la conquête du sol américain trouvent toutefois bien souvent des conditions de vie difficile à leur arrivée.   Le 4 juillet 1776, les représentants de colonies se réunissent à Philadelphie et proclament l'indépendance des États-Unis. Ils adoptent la Déclaration d'Indépendance qui affirme notamment que tous les hommes ont le droit inaliénable de « la recherche du bonheur », réaffirmant ainsi le rêve américain, qui dépasse la simple utopie. Avec la découverte de l'immensité de la Californie et de ses ressources, la ruée vers l'or ravive les espoirs des immigrants qui continuent de rêver au bonheur promis.Parmi tout ce qui symbolise le rêve américain, le plus attractif et le plus important reste la statue de la Liberté. Elle fut longtemps la première image que les immigrants avaient de l'Amérique en arrivant à Ellis Island. Mais si le rêve américain a été incarné par plusieurs personnalités ou émigrés revenus investir dans leurs pays d'origine grâce à la révolution industrielle, la réalité sociale américaine a également causé la désillusion de nombreux immigrants. Ce concept a néanmoins été, et demeure encore un des principaux moteurs du courant migratoire vers les États-Unis.Toujours autant plébiscités par les citoyens du monde entier et en permanence sous les feux des projecteurs, les États-Unis sont le symbole de la superpuissance et de la réussite. Ils répandent sans répit une culture de consommation de masse.Et attendant que vous puissiez vous aussi aller aux États-Unis, Artsper vous propose un tour d'horizon des artistes américains et œuvres d'art fortement inspirés par la culture américaine. Voici une sélection de visions contrastées, entre rêve et réalité...

Quelque soit le mouvement artistique ou le style, qu'il s'agisse d'art abstrait ou de pop-art, les artistes ont très souvent adopté le motif dans leurs oeuvres. L'histoire de l'art, de l'impressionnisme à l'art contemporain, est remplie d'artistes qui ont répété inlassablement le même motif. La répétition de motifs géométriques ou de motifs floraux est même devenue caractéristique de certains artistes. Le motif répétitif se retrouve notamment dans le travail d'Andy Warhol avec ses célèbres boîtes de « Campbell's Soup », qui font écho à la consommation de masse qui caractérise l'Amérique consumériste des années '60. La répétition systématique du motif imite les méthodes de la publicité qu'elle dénonce. Chez Takashi Murakami, le motif floral est répété quasiment à l'infini tandis que le motif est à son apogée chez Yayoi Kusama qui n'en finit pas de peindre des pois partout. Le travail du peintre, graveur et sculpteur, François Morellet, considéré comme l'un des acteurs majeurs de l'abstraction géométrique, est, quant à lui, marqué par les motifs géométriques de l'Alhambra de Grenade, admirés en 1952. Ses œuvres sont construites selon une planification stricte, reposant souvent sur une trame systématique, contrebalancée par le hasard.Artsper vous a préparé un sélection d'oeuvres dont le travail de la couleur et de la répétition du motif représenté les rend fascinantes, presque hypnotiques. Si vous êtes justement en train refaire votre déco d'intérieur et que vous rêvez de décorer votre salon contemporain, n'hésitez pas à faire un tour de ces oeuvres qui feront pâlir d'envie tous vos amis collectionneurs ! 

Décembre, c'est le mois des célébrations et des bons moments entre amis ou en famille où la gaieté règne en maître. C'est aussi les fêtes de fin d'année : 3 - 2 - 1, bonne année ! Le compte à rebours habituel de la Saint-Sylvestre s'achève sur les douze coups de minuit dans une explosion de cotillons. Faites place aux festivités en célébrant dignement la nouvelle année. Que vous soyez plutôt coupe de champagne, paillettes et feux d'artifices sous les lumières de la ville ou ambiance conviviale autour d'un dîner en famille à l'écart de l'agitation urbaine, Artsper vous propose une sélection d'œuvres festives, colorées et chaleureuses où danse, joie de vivre et bonne humeur sont au rendez-vous !Commencez l'année sur un bon pied avec Artsper et adoptez des bonnes résolutions : cette année, il est grand temps d'être heureux, alors on se fait plaisir et on s'offre une oeuvre.

L'or, toujours considéré comme l'un des métaux les plus précieux, a toujours fasciné à travers les âges. Sa lumière rayonnante et son énergie sont perçus comme des symboles de pouvoir, de richesse et de beauté. Ce métal précieux a, qui plus est, l'avantage d'être malléable et d'être résistant, quasi inaltérable. Malgré sa rareté, les artistes l'utilisent depuis toujours. En effet, du masque d'Agamemnon à l'époque de l'Egypte antique au Baiser de Klimt, l'histoire de l'art est chargée d'or. Au XIIe siècle déjà, le fond du retable de la Vierge à l'Enfant de Giotto est recouvert d'or jaune. Il représente la lumière divine intrinsèque aux sujets représentés par le peintre. En effet, l'or n'est pas seulement le symbole de la puissance, il inspire également la passion et la spiritualité. La dimension spirituelle de ce métal précieux remonte déjà aux égyptiens de l'époque antique qui assimilaient l'or au soleil et par conséquent au dieu Râ. Elle se retrouve ensuite dans les ciels dorés des icônes byzantines et des églises baroques. Le métal jaune est aussi employé pour les auréoles, caractéristiques des saints.De même, en Asie l'or a toujours eu un rôle de premier plan dans l'ornement des œuvres et des objets d'art sacré. Les oeuvres aurifères représentent très souvent des divinités et des êtres bouddhistes. Les artistes utilisaient soit de la feuille d'or, soit de la peinture dorée en fonction de l'effet lumière souhaité et faisaient appel à de nombreuses techniques différentes.L'utilisation de l'or se fait ensuite plus discrète pour réapparaître au 19e siècle, dans la sculpture notamment. Par la suite, l'un des artistes les plus célèbres à s'atteler au travail d'orfèvrerie que requiert le maniement de la feuille d'or est probablement Gustav Klimt, qui réalise au cours de ce qui sera désigné comme son “Cycle d'or" une série de tableaux à la feuille d'or qui comptent parmi les plus appréciés de son oeuvre. En 2006, son Adèle Bloch-Bauer I s'envole à 135 millions de dollars et la même année un ensemble de cinq oeuvres dites “dorées" se vend à plus de 327 millions. Yves Klein, plus connu pour ses oeuvres bleues, découvre, quant à lui, la dorure en travaillant chez un encadreur en 1949. Dix ans plus tard, cette matière apparaît dans son travail sous forme de Monochrome, les Monogolds. Ces toiles recouvertes de minces feuilles d'or superposées les unes sur les autres dévoilent que l'or suffit à lui seul à transformer un objet en oeuvre d'art. En tant que monnaie d'échange, l'or est une promesse d'éternité. S'agissant de son utilisation dans l'art, Klein dit que l'or « imprègne le tableau et lui donne vie éternelle ».L'or ne s'échange donc pas que sur la place financière. Si vous n'êtes pas prêt à spéculer en bourse ou que le cours de l'or vous paraît trop volatile, Artsper a sélectionné pour vous des oeuvres d'art qui valent leur pesant d'or !

L'amour, parce qu'il provoque les passions et défie la raison, est un des thèmes de prédilection des artistes. Parce qu'il est difficile de parler du sentiment amoureux et que l'être humain se retrouve souvent sans mot face à son grand amour, l'art est un remède qui a fait ses preuves. Pour exprimer sa joie ou sa détresse, l'art a souvent permis à l'individu d'extérioriser ce qui est animé au fond de sa chair. Les artistes contemporains utilisent l'amour comme source d'expérimentation, usant souvent de leur corps dans des performances, parfois douloureuses ou humoristiques, cherchant à retrouver et à symboliser l'intensité d'une relation amoureuse.L'amour est en effet un thème très courant dans l'histoire de l'art contemporain. Peut-être parce que l'homme prend conscience de l'infinie possibilité qu'offrent les formes du corps ainsi que le désir. L'artiste contemporaine Louise Bourgeois retranscrit l'intimité des corps dans son oeuvre Couple qui met en scène deux personnages enlacés suspendus par un fil invisible. Les visages des personnages sont camouflés dans les cous ce qui laisse au spectateur la liberté de l'interprétation quant aux émotions des protagonistes, mais la posture laisse deviner un abandon unificateur entre les deux personnages. La sculpture est réalisée en éponge que l'artiste a cousue, rabiboché, là où l'amour avait blessé, déchiré, trompé.Le couple d'artistes Marina Abramovic et Ulay a beaucoup interrogé la force de l'amour face à des intempéries aussi communes que le temps et l'espace. Dans la performance Relation in time, les deux artistes ont symbolisé leur lien en attachant d'une seule coiffure leurs cheveux. Durant 17 heures ils restent dos à dos, l'amour résistant au temps, mais lorsque les cheveux se délient, est-ce le signe qu'une histoire d'amour ne peut pas durer ? Est-ce l'épuisement du désir charnel symbolisé par la rupture capillaire ? Dans Relation in space, les deux performers envahissent la scène de leurs corps nus et entreprennent une course l'un en face de l'autre, rythmée par le choc de leurs corps, une heure durant, jusqu'à la disparition de leurs forces. L'amour a ainsi été épuisé, et la tendresse de leurs étreintes après s'être cognés, n'a pas pu secourir à la violence des heurts.Ainsi l'amour est source d'inspiration inépuisable pour les artistes, et actuellement l'homme trouve encore d'autres manières de symboliser son interprétation et son expérience. Tomber amoureux est toujours compliqué à dévoiler ou à exprimer, l'art reste un moyen facile et poétique d'aborder sa moitié. Qu'il s'agisse d'un amour profane ou sacré, fraternel ou conjugal, l'amour réunit les époques, les âmes et les nationalités.Plongez au coeur de notre sélection et trouvez une oeuvre pour dire « Je t'aime » à l'élu(e) de votre coeur…

La fin du mois de mars annonce le début des beaux jours. C'est le printemps ! La durée du jour se rallonge et on passe enfin à l'heure d'été. Les jours pluvieux font place aux giboulées de mars entrecoupées de jours ensoleillées qui rendent toute leur vivacité à la faune et à la flore. Tandis que les premiers bourgeons commencent à germer, l'air printanier et la belle saison font le bonheur de l'hirondelle et avec elle c'est toute la nature qui se met au diapason de ce renouveau printanier. Même si chacune des quatre saisons a son charme, le printemps n'a rien à envier à l'hiver ou à l'été. En effet, si les saisons ont de tout temps été un thème d'inspiration pour les artistes, au milieu du XVe siècle, à la Renaissance italienne, Sandro Botticelli représentait déjà la saison printanière. Plus tard, Monet et les impressionnistes illustrent l'effervescence du printemps tandis que Paul Cézanne décore les murs de la maison de ses parents au Jas de Bouffan d'un décor sur le thème des quatre saisons. Parmi les quatre panneaux de cette oeuvre, l'un d'entre eux représente le printemps. Grâce à elle, Paul Cézanne parviendra à convaincre son père de l'autoriser à rejoindre Paris pour étudier l'art. Dans les années '50, Picasso représente son printemps. L'oeuvre met en scène une chèvre et son maître dans un paysage bucolique. Le tableau “Les premiers jours du Printemps" de Salvador Dali représente, quant à lui, des amoureux sur un banc public, une femme qui suspend le linge - ancêtre du grand ménage de printemps ? - , un coq qui chante, une horloge qui marque le passage du temps et peut-être à l'heure d'été. Le printemps suscite aussi l'engouement des artistes japonais, qui vivent au rythme des bourgeons des cerisiers prêts à éclore et surveillent fébrilement la météo qui annonce la floraison des arbres et le lancement de la saison. Parmi eux, Katsushika Hokusai a représenté une branche de cerisier qui commence à fleurir et sur laquelle est perché un oiseau (Bullfinch and Weeping Cherry, 1834). L'art contemporain est lui aussi riche en représentations de la saison printanière. Inspirés par les grands maîtres de l'histoire de l'art, Artsper vous propose une sélection de jeunes artistes contemporains et de talents reconnus qui reproduisent ou réinventent ce renouveau saisonnier. Peinture ou photographie, chacun à sa façon célèbre le bourgeonnement des fleurs et la richesse de la nature avec des couleurs vives et joyeuses.

D'aucun se souviendront de la fresque que Diego Rivera avait peint sur commande de la famille Rockefeller en 1933, entièrement détruite dès 1934 par ce qu'elle représentait… Trotsky, Marx, Lénine et d'autres figures du communisme au cœur de ce temple capitaliste par excellence qu'est le Rockfeller Center. Un épisode qui illustre parfaitement la censure et son impact dans la création artistique, mais également un exemple d'audace et d'engagement. L'Art, n'est hélas pas exempt des discriminations qui minent la société occidentale. Le faible pourcentage d'artistes femmes présentées à la FIAC, est étouffé par la mise en avant de ces quelques « stars » féminines qui font presque oublier leur sous-représentation constante sur la scène artistique. Un débat de plus en plus présent dans de nombreux évènements, comme le festival d'Avignon, qui dénonce en 2018, le très faible taux de femmes metteurs-en-scène.Au-delà de la sphère évènementielle, une réelle barrière culturelle existe dans la compréhension, l'acceptation et la promotion de certains artistes. Notamment auprès d'artistes racisé.e.s afro-descendant.e.s, et d'autant plus lorsque celles-ci et ceux-ci se trouvent au croisement de plusieurs minorités et sont donc sujets à diverses discriminations : de race, de genre, d'orientation sexuelle. Les artistes concerné.e.s sont au cœur des enjeux de la diversité culturelle. C'est le cas par exemple d'Estelle Prudent, artiste queer racisée, qui parle dans ses œuvres des oppressions qu'elle a subit. Ou encore de Samuel Cueto, dont les photographies mettent en avant les corps queers, transgenres et tatoués des milieux underground et malfamés des banlieues des grandes villes thaïlandaises.Pour l'engagement militant qui les porte et la fascination qu'ils suggèrent, ces messages et combats sont aujourd'hui davantage mis au devant de la scène artistique contemporaine.C'est en cela que l'art a une responsabilité vis-à-vis de son public : plus qu'un autre médium, l'art pictural est force de représentation et de mise en lumière. Il est cette force de proposition, offrant au large public une nouvelle approche de l'art, détruisant la norme, à travers de nouveaux graphiques et de nouveaux emblèmes et références.La force de l'art contemporain, et notamment de la photographie telle qu'elle tend désormais à se définir, est de tenir compte à la fois de l'artiste et du modèle. La création commune qui ressort d'une image est le fruit d'un croisement, voire d'un choc, entre le regard de l'artiste et celui que renvoie son modèle. C'est particulièrement frappant dans les photos de Marco Antonio Calvacanti, Lee Jeffries ou James Sparshatt. La question LGBTQI+ et la représentation de la communauté semble également de plus en plus en vue et le monde de l'art joue un rôle important dans l'intégration à la société de tous ces artistes qui ont été autrefois exilés.Enfin, l'art devient un véritable démiurge, créateur ultime d'images décalées qui vont à l'encontre des préjugés. Une femme presque intégralement voilée qui fume une cigarette, une religieuse torse nu, un couple d'amants octogénaires ou une vieille dame qui fume le cigare l'air décomplexé. Autant d'images qui brisent les tabous dans une société encore corsetée par des règles archaïques. La laïcité, l'abolition des stéréotypes et la promotion du vivre-ensemble sont des sujets que les artistes peuvent et doivent légitimement aborder. Leur liberté d'expression et leur expérience d'altérité partagée sont des sources d'inspiration pour bâtir une société plus juste, plus tolérante et plus éclairée.

Lightpainting, sens du contraste, éblouissement, ombres, miroirs... La lumière constitue une source d'inspiration et d'exercice sans fin pour les artistes. Elle est ce qui rend visible, ce qui rend possible la perception des formes et des espaces et constitue l'élément déterminant de toute expression artistique. Monet se levait souvent très tôt le matin pour pouvoir profiter de la lumière féerique de l'aube, le lightpainting est une véritable performance lumineuse,... les anecdotes sont nombreuses!Découvrez notre sélection d'oeuvres, peintures, sculptures ou photographies qui sont de véritables jeux de lumière!

Bonne fête maman ! Quelques semaines avant la fête des pères, le dernier dimanche du mois de mai (ou le premier dimanche de juin si la date coïncide avec la Pentecôte) on rend hommage à toutes les mamans.Contrairement aux idées reçues, on ne doit pas cette fête au Maréchal Pétain. Enfin, pas seulement. Le village d'Artas revendique être le « berceau de la fête des Mères ». En effet, le 10 juin 1906, c'est dans ce village que se tient pour la première fois une cérémonie en l'honneur de mères de familles nombreuses. Deux mères de neuf enfants reçoivent, ce jour-là, un prix de « Haut mérite maternel ». Puis en 1918, la ville de Lyon célèbre la journée des mères en hommage aux mères et aux épouses qui ont perdu leurs fils et leur mari pendant la Première Guerre mondiale. Enfin, sous l'impulsion du maréchal la fête des mères est officiellement instituée. Après guerre, la loi du 24 mai 1950 dispose que « la République française rend officiellement hommage chaque année aux mères françaises au cours d'une journée consacrée à la célébration de la fête des Mères ».Vous ne savez toujours pas quoi offrir pour la fête des mères ? Ne vous laissez pas prendre de court et commandez-lui dès maintenant le plus beau des cadeaux. Moins effrayant qu'un saut en parachute, plus spécial qu'un bouquet de fleurs, offrez lui un cadeau original : une oeuvre d'art. Pour vous aider à trouver le cadeau idéal pour lui dire “Maman je t'aime" Artsper vous proposer de lui offrir une des oeuvres que nous avons sélectionnées. Et n'oubliez pas d'y ajouter des mots doux ! 

Longtemps délaissé par le monde de l'art occidental, l'art contemporain africain est aujourd'hui sur le devant de la scène. Un renouveau bienvenu, qui attire les collectionneurs du monde entier et permet enfin aux artistes africains d'être reconnus à leur juste valeur. Dans un contexte de valorisation égale de toutes les cultures, l'ouverture du marché de l'art à la culture africaine était nécessaire. Or, il est parfois difficile pour les artistes africains de décoller sans un centre d'impulsion, car les événements artistiques institutionnels sont rares sur le continent. Cependant, les nouvelles technologies ont changé la donne.  Elles permettent la globalisation de l'art africain, devenu accessible à tous en évitant de répondre à cette problématique. De nombreux événements d'envergure internationale assoient également cette recrudescence de l'art contemporain africain. On peut citer la Biennale Dak'Art au Sénégal, la CAPE (Contemporary African Culture) en Afrique du Sud, TACCA en Angola ou encore Les rencontres de la photographie de Bamako au Mali.Les photographies de l'artiste émergent d'origine nigériane Ebuka Michael sont le reflet des histoires de notre époque. Ses clichés sont dotés d'un esthétisme rare mais reflètent également une introspection et une exploration de notre monde propres à la vision de l'artiste. Thandiwe Muriu quant à elle s'inspire d'une esthétique haute-couture et des magazines Vogue pour prendre des clichés hauts en couleurs. La vision de l'artiste kenyane et ses motifs puissants font écho à sa vocation de femme engagée et entrepreneuse. 
Les Jumeaux Ouattara, eux, reprennent les codes des arts premiers tout en ajoutant une actualité certaine à leurs œuvres. En reproduisant des masques, leur pratique de la sculpture est à la croisée des chemins entre modernité et tradition. Cet intérêt nouveau et passionnant pour l'art africain est à l'initiative de nouvelles foires, expositions et pratiques artistiques. Elle intéresse aussi les acteurs de promotion, les maisons de ventes aux enchères et les plus célèbres musées. Par exemple, la Fondation Cartier a consacré une très belle rétrospective – Beauté Congo - aux artistes contemporains congolais. Le Tate Modern a exposé l'artiste ivoirien Frédéric Bruly Bouabré. La fondation Louis Vuitton a organisé une exposition majeure de la collection Pigozzi et l'Afrique a été à l'honneur lors de la Foire Art Paris en avril 2017. Enfin, le salon d'art contemporain et de design AKAA, pour Also Known As Africa, centré sur l'Afrique, s'est installé au Carreau du Temple à Paris. Les 29 exposants ont présenté tous médiums confondus, peintures, sculptures, œuvres sur textile, arts numériques, performances et photographies.
Plongez-vous dans la richesse et la variété de l'art africain grâce à la sélection d'Artsper et découvrez de nombreux artistes africains tous plus créatifs les uns que les autres.